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De la fin du Ier siècle avant Jésus-Christ au début de l'ère Chrétienne Fondation de Lugdunum. Strabon, géographe
grec ( 58 av. J.-C - 25 après ) mentionne la ville et ses habitants Les
Convènes.
Flavius Josèphe, l'historien des Antiquités Juives, rapporte que Caligula - empereur de 37 à 41 - a exilé Hérode Antipas, le tétrarque de Galilée, sa compagne Hérodiade et Salomé à Lugdunum...Il existait alors plusieurs Lugdunum - dont la capitale des Gaules - et rien ne permet de confirmer, à ce jour, la présence chez les Convènes de celui qui , selon l'Évangile, fit exécuter Jean le Baptiste. Légendes et rumeurs ne cessent, pourtant, de naître et de renaître autour de cette mention. Informations supplémentaires :
Lugdunum
Convenarum, la ville romaine de Saint-Bertrand Ce dossier sur la ville romaine de Saint
Bertrand de Comminges a été réalisé par des professeurs et des élèves
du lycée de Saint Gaudens. La recherche a été réalisée avec la collaboration des chercheurs et universitaires de l'Université de Toulouse le Mirail qui travaillent sur le site archéologique de Saint Bertrand de Comminges. |
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IVème siècle La cité est rattachée à une nouvelle province - née du démembrement de l'Aquitaine - la Novempopulanie. Lugdunum devient la Ciuitas Conuenarum - cité des Convènes - avant d'être apppelée simplement Conuenae. En 313 l'édit de Milan, promulgué par l'empereur Constantin, met un terme aux persécutions contre les chrétiens. Des fragments de sarcophages, utilisés en remplois dans des sépultures du Moyen Âge à Saint Just de Valcabrère, ont été daté de cette époque. L'exitence d'une communauté chrétienne, comptant parmi ses membres des notables de la ville seuls capables de faire exécuter de riches sarcophages par un atelier installé sur place, est ainsi attestée. Cette ancienneté de la présence chrétienne explique l'existence de l'évêché qui se substituera à l'administration romaine lors de l'éfondrement de l'Empire : même si l'on ne peut faire confiance aux listes assurant une succession épiscopale continue, l'on sait qu'à la tête des premières communautés chrétiennes se trouvait, le plus souvent, un évêque. |
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Vème siècle Dès le début du siècle, les barbares - Vandales - font des incursions en Aquitaine et pillent villes et villages. Rien pourtant ne permet d'affirmer que Conuenae ait subi ce sort. L'archéologie révèle plutôt qu'alors qu'une partie de la ville est abandonnée et tombe en ruine, des villas sont restaurées et dotées de système de chauffage et de mosaïques.
C'est vers 430 que la basilique paléochrétienne voit le jour. Coincée entre une somptueuse villa et une rue elle comprenait de nombreuses annexes de chaque côté. Première église repérable sur le site elle fut, peut-être, précédée par un édifice plus modeste et devait essentiellement servir de lieu de rassemblement à la communauté chrétienne. C'est au VIe siècle qu'elle connaîtra ses derniers agrandissements en mordant sur le jardin de la villa voisine qui, elle, semble être alors abandonnée : ces travaux donnent ainsi naissance à la nef actuelle. La destination première de l'édifice semble aussi changer à cette époque : la basilique devient une église à vocation funéraire, vocation qui demeurera jusque tardivement dans le Moyen-Âge. |
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VIème siècle La ville relativement épargnée par les malheurs du temps va entrer dans la tourmente. En 585, Gondovald, prince franc venu de Constantinople, tente d'usurper la succession à Gontran petit-fils de Clovis. Réfugié dans la ville haute, protégée par une muraille dont les fondations sont encore visibles, Gondevald chasse l'évêque Rufinus avant d'être livré par les habitants. Grégoire de Tours qui rapporte les faits, sans être venu sur place, raconte qu'une fois les portes de la ville ouvertes et Gondevald exécuté, les hommes de Gontran passèrent toute la population par le fil de l'épée, incendièrent les églises et les édifices publics en sorte qu'Il ne restât pas un pan de mur pour pisser contre... Rien, dans le récit de Grégoire de Tours ne permet d'affirmer que la ville basse fut concernée par cet événement douloureux : l'archéologie, au contraire, semble attester le maintient d'un foyer de vie dans le quartier du Plan, autour de la basilique paléochrétienne. Quelques noms d'évêques apparaissent au bas d'actes de conciles régionaux : Suavis à Agde en 506, Praesidius à Orléans en 533, Amelius à Orléans aussi en 549, Rufinus, qui a échappé au pillage de sa ville épiscopale, à Mâcon en 585. |
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VIIème au Xème siècle L'archéologie comme l'histoire sont trop lacunaires pour avancer quelque hypothèse sur ce que devient la ville. Seule certitude : les inhumations continuent autour de la basilique paléochrétienne et sur le site de la future basilique Saint Just de Valcabrère. Abraham, évêque de Conuenae, dépose dans deux chapelles funéraires les reliques des saints Just et Pasteur qu'il ramène du concile de Narbonne en 789 : c'est sur ces deux chapelles que l'actuelle basilique Saint Just sera élevée. |
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