L a c h a p e l l e S a i n t J u l i e n |
<< La
Basilique paléochrétienne
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La seule date précise qui nous soit donnée se trouve au-dessus de la porte d'entrée: 1896. Mais il s'agit incontestablement d'une reconstruction.
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Intérieurement, l'église se présente comme un simple vaisseau rectangulaire, sans transept ni collatéraux, couvert d'un plafond sous charpente. Une curieuse banquette de pierre court le long des murs nord et sud et se continue dans l'hémicycle du chur. Une belle dalle de marbre à bordure moulurée a été remployée comme seuil de la sacristie. La description la plus ancienne de cette église remonte à 1627 dans le procès-verbal de la visite épiscopale de Barthélemy de Donadieu de Griet : "Elle est bâtie de bonne pierre et chaulx et vers le chur de belle pierre de marbre; les murailles de quatre canes d'haulteur ou environ. La porte au fond de la nef regardant le midy; à l'entrée à main gauche un eau bénistier de marbre bien poly et soustenu sur un pillier hault de quatre pans.[...] La nef a trois canes et demy de largeur et sept de longueur sans comprendre le chur qui est fermé d'un balustre de bois.[...] L'autel d'une pierre de marbre bien travaillée de sept pans de long et le bord un peu creusé à l'entour en forme de corniche..." Il faut vraisemblablement mettre la titulature de cette chapelle en relation avec celle de l'église Saint-Julien-le-Pauvre de Paris, qui était au Moyen Âge la chapelle de l'hôpital des pèlerins de Compostelle. D'après une légende rapportée par saint Antonin de Florence (XVe siècle), Julien se serait consacré à l'accueil des pèlerins après avoir tué ses parents par mégarde. Surnommé le Pauvre ou l'Hospitalier, saint Julien a été invoqué comme patron de certaines chapelles d'hôpitaux de pèlerinage. C'est, du reste, a proximité de la chapelle de Saint Bertrand que se trouvait depuis la fin du XVIe siècle l'hôpital de la ville : saint Benoît-Joseph Labre y séjourna une quinzaine de jours en 1773.
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